VIH & Sida

  • 1 décembre 2020

Tous unis contre le VIH et le Sida !

Tous unis contre la séro-phobie !

Dans l’imaginaire collectif, le VIH et le SIDA sont souvent confondus et pourtant, ce sont bien deux choses différentes. Cet amalgame, sur une pathologie qui charrie déjà beaucoup d’idées reçues, est souvent fait par raccourci ou par ignorance . Et les craintes que cela génère se font souvent au détriment des personnes qui vivent avec le VIH (et pas le sida !). Alors, une fois pour toute, faisons le point !

Les informations à retenir :

  • Le VIH ce n’est pas le SIDA !
    • Une personne qui a été infectée par le VIH est séropositive à ce virus. Une personne infectée par le VIH n’ai pas malade du Sida.
  • Le VIH est une maladie transmissible, pas contagieuse !
    • Contrairement à des clichés encore très ancrés, il n’y a AUCUN risque à boire dans le verre, utiliser la serviette de toilette, faire la bise, ou utiliser les couverts d’une personne séropositive. Tout comme le virus ne se transmet pas par les moustiques ou la transpiration.
    • Par contre il se transmet par exposition de muqueuse avec le sang, le lait maternel, le sperme et les sécrétions vaginales, ainsi avec les bonnes précautions ont peut contrôler les risques de transmissions. 
  • « Je suis séropositif -ve, je n’ai plus que quelques années à vivre » FAUX
    • C’est totalement infondé. Le VIH ne se guérit pas (encore), mais grâce aux traitements récents, la majorité des personnes séropositives vivent longtemps et en bonne santé. Elles gardent une espérance de vie similaire à la population générale.
  • « Je suis séropositif -ve, je n’aurait plus de vie sexuelle » FAUX
    • Le 24 Juillet 2018, l’étude PARTNER2 confirme une nouvelle fois que les personnes sous trithérapie chez qui le virus est indétectable ne transmet pas l’infection lors de rapports sexuels non protégés. On parle de personne séropositive au statut indétectable.
    • Non seulement les traitements permettent aux personnes séropositives de vivre normalement, mais ils sont également efficaces pour empêcher la transmission du virus en cas de relations sexuelles.
  • « Je suis séropositif -ve, je ne pourrait jamais avoir d’enfant » FAUX
  • « Je suis séronégatif -ve, vivre avec une personne sérodifférent est difficile » FAUX
  • « Il n’y a que le préservatif pour se protéger » FAUX
  • Aujourd’hui la recherche à considérablement avancée et les antirétroviraux sont adaptés à toutes la population exposées aux facteurs de risques. 
    • L’effet TasP de la trithérapie pour rendre la présence du virus indétectable et prévenir la transmission de ce dernier par une personne séropositive.
    • L’effet TasP de la trithérapie pour prévenir la transmission mère-enfant TME
    • La Prep prise par une personne séronégative pour prévenir la transmission du virus par une personne séropositive détectable (qu’elle soit ou non sous trithérapie).
    • Le TPE est un protocole de traitement post exposition après une prise de risque, il est donné à une personne séronégative après une prise de risque pour éviter la transmission du virus. Le TPE doit être pris au plus tard dans les 72 heures après le risque et continuer pendant un mois.
  • La meilleur protection reste tout de même le préservatif qui protège non seulement du VIH mais aussi des autres MST et d’une grossesse indésiré.
  • « Le VIH se guérit » FAUX
    • Le VIH ne se guérit pas il se contrôle, se gère !
  • « Je suis en forme, je ne vois pas pourquoi effectuer un dépistage ! » 
  • L’infection par le VIH peut rester invisible. 
    • Dès l’infection, les personnes séropositives peuvent transmettre le virus, sans pour autant présenter de symptômes. Ainsi tout rapport non protégé par un des outils de prévention (ci-dessus), que le rapport soit hétérosexuel ou homosexuel- le, peut suffire à la transmission du virus. Le seul moyen de connaitre son statut, c’est grâce à un dépistage sanguin. Pour stopper le VIH il tient donc de la responsabilité de tous de se protéger et de se dépister régulièrement pour mettre en place les traitements adéquates. 

Une personne séropositive a besoin de soutien et d’être compris, ne porter jamais de jugement ! Tout le monde peut être concerné !

Malgré tout, apprendre que vous avez le VIH peut être stressant. Quelles que soient les bonnes nouvelles concernant le traitement, vous devrez encaisser le choc et les autres émotions que vous éprouvez peut-être et ce, à votre rythme et à votre façon.

 

  • Si vous avez bien compris, vous avez retenus que :
    • Nous somme tous des acteurs dans la prévention des IST et ça commence avec des dépistages adaptés à l’exposition aux facteurs de risques.
    • Le VIH ne se guérit pas, mais grâce aux traitements récents, les personnes vivent avec le virus et restent en bonne santé. Ils et elles peuvent conserver une vie « normale »
    • L’avancé dans les traitements et la compréhension du virus permet de prévenir les risques de transmissions il est aujourd’hui inutile d’avoir peur lorsqu’une personne vous annonce qu’il est séropositif, vous devez en revanche le soutenir, il ou elle vous annonce sont plus grand secret et vous aurez une vie tout à fait heureuse en l’aillant pour ami, compagne ou compagnon.

www. sida-info-service.org 0 800 840 800
www.aides.org/depistage-vih-sida

Maintenant si vous souhaitez développer votre compréhension du VIH et du SIDA je vous invite à lire la suite du dossier !

I- Une infection le VIH et une maladie le SIDA :

Le Virus de l’immunodéficience humaine ou VIH est le rétrovirus, c’est-à-dire l’INFECTION responsable du Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise ou SIDA, une MALADIE grave et mortelle.

  • Syndrome : ensemble de signes cliniques et de symptômes caractéristiques d’une maladie.
  • ImmunoDéficience : défaillance du système immunitaire
  • Acquise : que l’on a contracté (différente de l’inné)

En l’absence de traitement, l’infection à VIH se développe progressivement dans l’organisme, détruisant le système immunitaire, pour aboutir à la maladie du sida . De la « primo-infection » au « stade sida », quatre phases sont à distinguer dans l’infection à VIH (source guide vie positive réédité 2015).

Une personne est dite « séropositive pour le VIH » lorsqu’elle est infectée par le VIH, donc porteuse du VIH. Cela ne signifie pas qu’elle est atteinte par la maladie du sida.

Si cette infection ne peut être éradiquée, elle peut être contrôlée efficacement par l’association de plusieurs traitements antirétroviraux (trithérapies). En 2017, près de 37 millions de personnes vivaient avec le virus et 940 000 sont mortes du sida. Différentes approches préventives et curatives permettent de réduire les risques de transmissions pour tenter d’enrayer l’épidémie, en attendant un traitement qui permettra enfin de guérir définitivement !

  • 36,9 million de personnes vivaient avec le VIH en 2017 !
  • En France 6000 personnes ont découvert leurs séropositivité en 2016 !
  • Le SIDA à déjà fait plus de 35 millions de morts dans le monde !
  • En 2020, il existe 2 cas au monde de rémission complète du VIH !

II- Évolution de l’infection par le VIH :

Schéma de la cavitation articulaire
  1. La primo-infection : c’est l’invasion progressive de l’organisme par le VIH jusqu’à la colonisation complète du corps (notamment dans le tube digestif, les ganglions, la rate et le thymus). Pendant les premières semaines et mois, on observe un pic de réplication, la charge virale est extrêmement forte, d’où un risque très élevé de transmission. La primo-infection peut s’accompagner de symptômes divers, comme un syndrome pseudo-grippal, ou pas. 
  1. La phase asymptomatique : c’est la période, entre deux et cinq ans, pendant laquelle il n’y a pas forcément beaucoup de symptômes ressentis. Le virus désorganise, attaque et use le système immunitaire. Les lymphocytes T CD4 nécessaire au bon fonctionnement du système immunitaire baissent lentement.
  1. La phase d’accélération : l’augmentation de la réplication virale, due à l’épuisement du contrôle immunitaire, provoque une chute plus rapide des CD4.
  1. La phase sida : la maladie du sida est déclarée. Ce stade apparait au bout de 10 ans environ, la personne séropositive devient malade du sida. Les défenses immunitaires de l’organisme s’effondrent, laissant la porte ouverte à la multiplication des infections dites « opportunistes » telles que la tuberculose, la toxoplasmose, la candidose, … ainsi qu’à certains cancers. Sont alors particulièrement touchés les poumons, le cerveau, le tube digestif. Sans traitement antirétroviral efficace, une personne au stade sida devient très vulnérable et finit malheureusement par en mourir. 

Le sida « tue » car il laisse la place à d’autres pathologies qui vont attaquer les fonctions vitales du corps humain sans que ce dernier ne puisse réagir. Même si les risques de décès à ce stade sont importants, la mise en route d’un traitement peut permettre de « sortir » d’une phase sida.

Aujourd’hui, la « phase sida » n’est plus ni définitive ni inéluctable grâce à l’accès et la mise sous traitements antiretroviraux (ARV) efficaces. (voir traitements) 

III- Les multiples voies de transmission :

Le VIH peut se transmettre par le contact étroit et non protégé avec certains liquide biologiques d’une personne infectée :

  • le sang
  • le lait maternel
  • le sperme et les sécrétions vaginales

Le risque de transmission à un tiers existe dès le stade précoce de l’infection, toutefois, ce risque devient très faible voire nul si la charge virale, c’est-à-dire le nombre de copies du virus retrouvé dans un millilitre de sang, est bien contrôlée par la prise d’une trithérapie.

IV- La prévention : des outils éducatifs, mécaniques et médicamenteux !

Au niveau individuel, on peut réduire le risque d’infection par le VIH en limitant l’exposition aux facteurs de risque. Les principales démarches de prévention du VIH, souvent utilisées de manières combinée, sont :

  • L’utilisation du préservatif masculin ou féminin : Les bases de la prévention :
    • L’utilisation du préservatif masculin ou féminin : L’usage correct et régulier de préservatifs masculins ou féminins pendant la pénétration vaginale ou anale, mais aussi pour la fellation et le cunilingus, reste la meilleur façon de lutter contre la transmission des maladies sexuellement transmissibles y compris le VIH.
  • Le dépistage :
    • Le dépistage du VIH et d’autres IST est fortement recommandé à toutes les personnes exposées à l’un des facteurs de risques et a tous avant de retirer le préservatif !
    • Les personnes concernées peuvent ainsi prendre connaissance de leur propre statut sérologique et accéder aux services de prévention et de traitement nécessaires sans délai. Le dépistage et le diagnostic d’infection à VIH est souvent encore trop tardif.
    • L’OMS recommande également de proposer le dépistage aux partenaires sexuelles.
    • Là aussi nous sommes tous responsables de notre santé et de celle de notre partenaire, en ayant le bon réflexe de se dépister régulièrement en fonction du nombre de rapports sexuelles et de partenaires. 
  • Les traitements :
    • Tout d’abord il faut garder en tête que le VIH ne se guérit pas, la mise en place d’un traitement et cela dès que possible permet un contrôle de l’infection ! Mais ce traitement devra être prolongé tout au long de la vie – En France il est pris en charge par l’assurance maladie !
  • Les antirétroviraux !
    • Le contrôle de l’infection passe par l’utilisation des antirétroviraux ou ARV, ils vont agir en bloquant certaines étapes du cycle de multiplication du VIH et ainsi le contenir ! En 2015, il existait plus de 20 ARV appartenant à 6 classes de médicaments différents. Chaque classe d’antirétroviral agit à des étapes différentes, la fusion du VIH avec la cellule, l’intégration de son ARN ou la fabrication des nouveaux virus, … l’objectif est de bloquer le processus de réplication et d’infection du virus.
  • La trithérapie, le traitement de référence !
    • Les ARV sont une famille complexe de médicaments composés de molécules avec chacun leur particularité et leur mode d’action. Selon leurs effets et la situation de la personne séropositive, et en accord avec elle, le médecin va prescrire un « cocktail » d’ARV qu’on appelle une multithérapie comprenant souvent trois molécules, ou trithérapie, c’est le traitement de référence. Cette thérapie ne guérir pas l’infection, mais empêche la réplication du virus dans l’organisme et permet au système immunitaire de se renforcer.
  • A partir de quand faut il commencer le traitement ?
    • En France, depuis 2013, il est recommandé de démarrer un traitement antirétroviral quel que soit le stade de l’infection au moment du diagnostic, pour éviter les morbidités liées à l’infection par le VIH et réduire le risque de transmission.
  • Qu’est ce que l’effet Tasp ?
    • L’effet « Tasp » se traduit par un statut sérologique positif dit indétectable, ainsi la personne séropositive ne transmet plus le VIH !
    • Le 24 Juillet 2018, l’étude PARTNER2 confirme une nouvelle fois que les personnes sous trithérapie chez qui le virus est indétectable ne transmet pas l’infection lors de rapports sexuels non protégés. 
    • Non seulement les traitements permettent aux personnes séropositives de vivre normalement, mais ils sont également efficaces pour empêcher la transmission du virus en cas de relation sexuelle.
  • Elimination de la transmission mère-enfant :
    • On appelle transmission verticale ou transmission mère-enfant (TME), la transmission par une mère positive pour le VIH, de ce virus à son enfant au cours de la grossesse, du travail, de l’accouchement ou de l’allaitement. En l’absence de toute intervention à ces différents stade, les taux de transmission peuvent aller de 15 à 45%. On peut prévenir presque complètement la TME en administrant à la fois à la mère et à l’enfant des antirétroviraux dès que possible au cours de la grossesse et pendant la durée de l’allaitement.
    • Aujourd’hui l’Arménie, la Bélarus, Cuba et la Thaïlande, ont validé formellement l’élimination de la TME en tant que problème de santé publique. En France, en 2017 le risque de TME avec l’utilisation d’un traitement est de 0,54% bien inférieur au 4% de risque d’avoir une anomalie chromosomique, une maladie génétique, une malformation morphologique ou encore une infection contractée pendant la grossesse.

* 5% Risque d’une TME (transmission mère-enfant), avec une prise en charge au niveau mondial.

  • La Prophylaxie pré-exposition pour une personne séronégative :
    • En France, notamment suite aux résultats de l’essai clinique Ipergay coordonnée par l’ANRS, l’accès à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour les populations exposées aux risques d’infection par le VIH est autorisé depuis novembre 2015. Depuis l’avancée des études à permis de développer la méthode d’utilisation. 
    • En continue ou à la demande, elle a démontré dans le cadre d’une prise stricte du traitement, une efficacité total lors de rapport entre personnes sérodifférents sans autre protection !
  • La Prophylaxie post-exposition pour une personne séronégative :
    • Cette mesure consiste à prendre des antirétroviraux immédiatement après une exposition accidentelle au VIH, pour prévenir l’infection. Elle s’applique par exemple en cas de rapport sexuel non protégé, de rupture de préservatif ou, pour un professionnel de santé en contact à des fluide contaminés. L’administration d’une trithérapie est alors recommande dans les 48 heures suivant l’incident et pour une durée de un mois.

V- Les enjeux de la recherche !

  • Les enjeux sont avant tout fondamentaux, pour une meilleur compréhension de l’infection par le VIH et de la maladie qu’est le SIDA et ainsi déterminer les meilleurs hypothèses thérapeutiques et curatives. Le contrôle de l’infection est aujourd’hui performant chez les personnes bien suivies et permet une vie normale, mais aucun médicament ne permet encore d’éradiquer le virus.
  • Plusieurs pistes de recherche tentent de trouver la solution pour guérir les patients : 
    • La thérapie cellulaire pour greffer des cellules immunitaires résistantes à l’infection
    • Le vaccin thérapeutique pour stimuler le système immunitaire contre le virus
    • Une stratégies ciblant les réservoirs de virus dormants
  • Les patients pourraient alors interrompre leur traitement au bout de quelques mois ou années, sans risquer la rechute.
  • Aujourd’hui l’objectif principal, des chercheurs est de parvenir à induire une immunité permettant d’éliminer le virus, ou au moins de contrôler l’infection sans qu’il soit nécessaire de prendre un traitement à vie. Pour cela ils s’intéressent de près à des populations de patients qui résistent à l’infection, spontanément (moins de 1% de VIH contrôleurs) ou après une interruption de traitement.
  • Améliorer les traitements sera toujours un objectif de la recherche ! Ils poursuivent l’amélioration des traitement antirétroviraux, tels que des antirétroviraux de longue durée d’action qui faciliteraient la vie des patients et l’observance d’un traitement prophylactique.

Vadim Ostéo

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